BM21 | Thierry Delfaud, policier municipal

BM21 | Thierry Delfaud, policier municipal

Thierry est bien plus que le policier municipal du Buisson de Cadouin. C’est une personnalité emblématique entrée au service de la population il y a 28 ans.

Il est originaire du Coux-et-Bigaroque, à quelques kilomètres. C’est en 1968, à l’âge de 7 ans, qu’il arrive au Buisson. Après un CAP Bâtiment Electro-technicien au Lycée Pré de Cordy, il part pour l’armée à l’Ecole Nationale des Sous-Officiers à Ensoa Saint Maixent. Il revient plus tard au Buisson où il décroche un emploi de commercial puis de chauffeur-livreur à la Brasserie Vin Spiritueux Garcia dans la zone artisanale.

Puis le 18 mai 1994, il rejoint l’équipe municipale en tant que garde-champêtre. En pratique, il est agent polyvalent. Dès le départ, il fait preuve de beaucoup de disponibilité. C’est un peu le concierge municipal. Au fil des ans, il devient la mémoire de la commune. On l’appelle pour résoudre les problèmes d’irrigation, de fuites d’eau, et aussi pour aider aux plantations, gérer les problèmes de voisinage, et bien d’autres évènements de la vie de la collectivité. Il officie comme placier sur le marché du vendredi où il connaît tous les chalands. Il intervient sur les accidents routiers, aide la gendarmerie lors de certaines opérations. Il assiste les maires qui se succèdent dans l’exécution de leur pouvoir de police.

L’expérience acquise au fil des années ne demande plus qu’à être validée par une formation qui lui permettra de devenir policier municipal. C’est ainsi qu’en 2018, il démarre la formation de 6 mois à Bordeaux où il affine ses compétences administratives, judiciaires, législatives, sécurité routière, etc. Il se confronte même aux techniques du GIGN. La formation est suivie par une période de stage au Bugue. Enfin, il est promu policier municipal au grade de Brigadier à la mi-juillet 2019.

Les néo-buissonnais voient en lui un policier municipal en uniforme dans son véhicule de fonction. Les anciens, eux, se souviennent du garde-champêtre, peut-être du commercial ou du chauffeur-livreur. Il en reste même quelques-uns qui se rappellent du jeune garçon arrivé au Buisson en 1968.